Quelles retombées d'un projet arts de rue sur un territoire ? Le point de vue de l'ergologie.
Une contribution à la journée « Rue libre 2008 », avec la Falar
« Quelles retombées un projet d'art de la rue peut-il avoir sur un territoire ? Que peut bien avoir à dire là-dessus l'ergologie ? Le lien ne réside évidemment pas dans une quelconque expertise sur le sujet proposé, mais plutôt dans une proximité de point de vue et de démarche.
En effet, l'ergologie propose de réfléchir sur les manières d'intervenir dans les milieux de vie et de travail. Cette approche, reprise par l'association l'Observatoire des Rencontres du Travail, défend l'idée qu'il faille intégrer, dans toute démarche de transformation du travail et de la société, le point de vue des gens touchés par ces transformations. Or n'est-ce pas une manière de caractériser la différence entre l'art de la rue et les autres arts : par une différence d'approche du lien entre artistes, milieu, et public ?
Dans cette perspective, ne pourrait-on appréhender l'art de la rue comme une intervention créant de nouveaux liens entre des individus (les spectateurs et les artistes ?), un milieu (la rue, un magasin, une place ?) et des valeurs (celles interrogées et mises en débat durant comme après le spectacle ?) ? Dès lors quelles implications il en découle du point de vue des différents acteurs d'un territoire (citoyens élus, résidents, travailleurs, compagnies, artistes, etc.) ?
Blaise Porcheron, ergonome-ergologue, membre de l'Observatoire des Rencontres du Travail –
http://www.rencontresdutravail.com/
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