lundi 26 octobre 2009

premières photos

Retour en images sur l'inauguration de Rue libre
le 23 octobre à 18h à la Mairie de Pont à Mousson








1 commentaire:

MDLN a dit…

Dimanche 25 octobre au petit matin.

Que s’est-il passé hier à Pont-à-Mousson ?

Place du marché 11h : des voix… qui chantent ?
On se repère à l’oreille, on se dirige vers ces sons.
On découvre, du rouge, du noir et l’on continue à apprécier cette polyphonie vocale, s’arrêtant parfois pour ne laisser place qu’à la beauté du geste, des pas, du mouvement…
Ce sont Les clandestines, compagnie d’arts de la rue du Bas-Rhin, présente ici à Pont-à-Mousson, comme 20 autres, pour faire découvrir et faire partager leurs pratiques, en cette journée internationale des arts de la rue du 24 octobre 2009.

Et la magie opère : elles surprennent, elles interpellent, les passants s’arrêtent… écoutent et se demandent ce qu’il est en train de se passer.

Des « militants » sont là ou arrivent, tract à la main prêt à être donné, en réponse à ces interrogations… et déjà un lien s’est tissé. L’envie d’en savoir plus est là, on cherche à se procurer le programme de la journée. Direction le péristyle de l’hôtel de ville où l’on en apprend un peu plus : exposition, tracts, affiches, installations éphémères de quelques compagnies.

Rue libre ?
Il y avait bien depuis quelques semaines quelques tracts et affiches en ville, mais qui savait de quoi il s’agissait ?
C’est samedi qu’a eu lieu la découverte… qu’ont eu lieu les découvertes.

Et que le public, curieux et déjà semi-conquis, s’est attardé, est venu et revenu, goûter le plaisir de la découverte, de la rencontre et du partage, n’hésitant pas à se munir d’imperméable ou de parapluie.

Avertis ou novices, très jeunes ou plus âgés, c’est ensemble que ces passants ont pris le temps de s’arrêter pour voir, écouter, sourire, rire et partager avec ces acteurs inconnus jusque là, quelques moments d’émotion, quelques instants de bonheur.

Car ne nous y trompons pas, il n’y avait pas d’un côté des spectateurs, et de l’autre des acteurs, dans ces mises en scènes en plein cœur des rues ; mais bien une connivence, parfois simple accroche du regard, invitante ou provocante, mais aussi quelquefois interpellation, bousculade, invitation à suivre ou même à s’engager au cœur du spectacle, à jouer le jeu.
Et tout cela a plu, ces rencontres, cette convivialité, ce partage…

Alors merci à la FALAR (Fédération d’Alsace Lorraine des Arts de la Rue) d’avoir choisi Pont-à-Mousson cette année pour venir y déposer votre conception des arts vivants.
Votre pari est réussi : vous nous avez touchés et nous n’en sortirons pas indemnes, car à peine la journée finie, nombreux déjà étaient ceux qui en re-demandaient…

Marie-Dominique Lacour-Noiré, une mussipontaine enchantée.

(Accessoirement conseillère municipale minoritaire et présidente de l’association locale des Jeunesses Musicales de France)